Une vie se vit dans la joie, la peine et la douleur, sentiments qui se nourrissent les uns des autres. Pas de bonheur sans peine, sans douleur, pas de satisfaction sans effort. Cependant, elle n’est vraie que dans la conscience. Sans conscience, pas d’existence. Certains la vivent tout simplement, d’autres, souhaitant laisser une trâce, l’écrivent, la dessinent, la peignent. Je suis dans cette catégorie. Je suis de ceux qui s’expriment. Je n’ai pas la force intérieure suffisamment comblée pour me taire. C’est cette conscience, qu’elle soit silencieuse ou criante qui lui donne sa valeur.
Dites-vous que vous êtes vivant et ne recherchez pas la perfection. Préférez-lui la belle réalisation.
De même que nous avons tendance à vouloir jeter l’erreur, la réprimander, la noter comme un résultat nul, sachez que l’erreur est le tuteur de la progression. Sans erreur, pas d’avancée possible.
Dites-vous que vous faites partie d’un tout universel en perpétuel mouvement qui va vers le progrès et dont l’existence est infinie.
Sylvie Hertement
LE VIEUX PRE DE LA MOTTE 